Nous quitons Cartagena pour Santa Marta a plus de 3 heures de bus au nord.
Autre lieu super touristique. Car la plupart des visiteurs viennent pour le Parc Naturel Tayrona.
D'autres pour des îles, nous les îles on connaît, ce sera donc le parc.
Nous prévoyons d'y passer une nuit.
Un bus public nous amène a l'entrée du parc. Ensuite il faut prendre une navette qui nous amène, pour 1 € au départ du sentier, économisant une marche fastidieuse de 60 minutes sur une piste partiellement asphaltée.
Bonne nouvelle, nous economisons les 30 €uros de droits d'entrée grâce à notre âge. Exeptionnel, car généralement les étrangers sont dispensés de toutes réductions réservées anx nationaux.
Nous voici donc sur le sentier...
Enfin, sentier, c'est beaucoup dire, car ce premier tronçon de ce qui fut un sentier à été recouvert par un plancher, équipé de garde corps et de mains courantes et d'escaliers. Probablement que dans un an ou deux, il y aura des escalators...
Ca fait venir le touriste ordinaire, mais le randonneur est assez déçu.
Moins d'une heure de marche et la première fenêtre s'ouvre sur la côte.
C'est beau !
Un panneau nous indique que nous sommes dans un des plus beaux endroits au monde. Assez prétentieux, car si c'était vrai nous terminerions ici notre voyage et inutile d'aller ailleurs si nous avons vu ce qu'il y a de plus beau au monde.
Un peu plus loin, une belle longue plage... Super!
Pas de chance il est interdit et dangereux de s'y baigner.
Plus loin, une lagune. Ne pas s'y approcher il y a des caïmans.
Nous voici a Arecifes. Une plage nichée dans une crique et une barrière de récifs casse les vagues et les courants dangereux.
Il y a peu de monde, nous sommes en saison creuse, mais qu'en est il en pleine saison ?
Camping, location de cabanes, de chevaux, de matériel de plongée. Bars, restaurants, boutiques de souvenirs. Cest plus une plage méditerranéenne qu'un parc naturel.
Nous on continue. On retrouve de vrais sentiers. Il y a bien de longues plages de sable blanc, mais interdites !
Trois heures de marche. Nous arrivons au Cabo San Juan.
Plage coincée dans une crique. Un seul restaurant, une buvette et un camping. Moins Club Med que la plage précédente.
Pour la nuit nous louons des hamacs, sans aucun doute, les plus chers au monde, d'autant que nous choisissons l'abri sur le promontoire avec pleine vue sur la mer.
Flâneries sur la plage. Arrive la fin d'après midi et les nuages et du vent violent qui secoue les hamac. On se refugie dans notre mirador, on y casse la croûte pendant que la pluie se met à tomber.
Nous cassons la croûte sur place en attendant la nuit et l'heure de nous coucher.
C'est notre premiere nuit dans un hamac de notre vie.
Le lendemain, même pas courbaturés, une balade dans le secteur et nous prenons le chemin du retour.
Cliquez sur les photos pour les agrandir !
Retour |