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CARTAGENA DE INDIAS
La belle du nord
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Mardi 29 octobre 2013

Sitot débarqué du voilier, nous voici à Cartagena de Indias.
Nous partons sous une première averse à la recherche d'un hostal.
On trouve une auberge pas trop chère, dans une ville ou tout est cher, car hyper touristique et envahie d'américains US. Et encore, nous sommes en saison basse.
La ville moderne, toute en grattes ciels, nous la negligeons.
C'est le quartier historique qui nous intéresse.
Le secteur géographique de Cartagena et Santa Marta est sécurisé. C'est la zone la plus touristique du pays et donc la plus sure.
Nous nous lançons à sa découverte.
On peut lire à droite ou à gauche, sur internet, que c'est la plus belle ville d'Amérique Latine...
La ville est belle... Elle est même très belle !
De la à en faire la plus belle d'Amérique latine, nous ne sommes pas de cet avis.
On circule tranquillement dans ces rues bordées d'édifices du temps de l'époque coloniale.
Elle a du connaître de beaux jours car les bâtisses de luxe sont foison. Bien restaurées et conservées.
De nos jours, le luxe est toujours là.
Les boutiques de grandes marques se succèdent et les grandes bijouteries proposent des émeraudes comme si il s'agissait de petits poids. Ce sont pourtant ces pièces précieuses montées sur de belles parures.
On nous apprend que la Colombie est le premier producteur mondial d'émeraudes.
En curieux on entre dans quelques boutiques sans même demander les prix car cela ne fait pas partie de nos projets d'achats.
On s'amuse à grimper sur les remparts qui ceinturent la vielle ville.
Un fort la domine. A l'époque son rôle était la défense des attaques de pirates ou de marines ennemies qui voudraient s'emparer de la cité.
On nous conseille de commencer la visite tôt.
A 7h45, nous sommes à la porte. Les visites ne commencent qu'à 8h.
A l'ouverture nous sommes les premiers, de toute facon, il n'y a personne d'autre.
Le fort est parfaitement restauré. On s'y promène tranquillement, seuls.
D'une tour de défense à une autre, canons tournés vers la mer.
Des centaines de mètres de boyaux parcourent l'intérieur de la muraille. Ils permettaient de passer d'une batterie à l'autre.
On s'imagine en armure courant dans ces couloirs étroits et sombres.
Un fort tout pour nous... Enfin presque, car nous n'avions pas prévu d'assister à une transhumance.
Pas de mouton ni de vaches... Des humains.
Alors que nous nous croyons seuls, en nous penchant d'un mur d'enceinte dominant le portail d'entrée, sous nos yeux, l'horreur.
Des enfilades de bus déversent leurs cargaisons de touristes organisés.
On a l'impression de voir une troupe ennemie monter à l'assaut du fort. On saura après que se sont des Américains U.S, grisonnants et bedonnants.
On s'empresse de nous engager dans un beau et long tunnel un peu plus étroit que la plupart.
Trop tard, l'ennemie est face à nous. Deux français face à une horde d'américains US dans un tunnel étroit.
Alors que l'on se croise ventres contre ventres, la troupe bruyante, joyeuse et polie nous salue par des Hi et Hello, auquels nous répondons par des Hola et Buenos dias.
Arrivés au bout du tunnel, nous décrètons la visite terminée. Un peu plus d'une heure après être entrés nous en sortons en croisant l'arrière garde des troupes envahisseuses.
On s'en retourne dans les rues de la ville. C'est plus calme et on sy sent bien.
Pendant que la vague touristique est au fort, elle nest pas en ville...

Cliquez sur les photos pour les agrandir !





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