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MEDELLÍN
La ville et le parc ARVI
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Mercredi 13 novembre 2013

Nous avons passé deux jours en auberge, car nous ne voulions pas répondre aux invitations à cause de l'état de santé de Maria.
Marta et Alberto, ont insisté, en proposant que Maria pourrait se reposer chez eux.
Nous voici donc chez nos hôtes, dans une superbe maison, dans un immense parc, l'idéal pour le repos. La maison étant desservie par les bus publics, nous avons pu sortir à notre aise.
Nous nous sommes promenés dans Medellín sans le moindre problème. Même dans les environs de la Cathédrale, pourtant réputés dangeureux, personne ne nous a ennuyé. Nous n'avons pas pu visiter la cathédrale car elle n'ouvre que pour les offices, sécurité, sécurité !
La ville n'est pas très touristique, nos congénères ayant sans doutes peur. Nous n'avons croisé personne parlant une langue étrangère dans les rues.
Quelques musées sans grand intérêt, sauf le musée des beaux arts que nous navons pas visité.
Un métro aérien traverse la ville du nord au sud. Pour l'est et l'ouest, c'est plus compliqué car les montagnes sont toutes proches et la ville se développe sur les flancs. Il y a donc deux lignes de téléphérique qui desservent des quartiers limite bidons villes.
Au cours des deux premiers jours chez nos hotes, nous n'avons fait que quelques balades urbaines.
Au troisième jour, Maria se sentant enfin mieux, nous sommes allés decouvrir le PARC ARVI, un immense parc perché sur une montagne dominant la ville.
Desservi en grande partie par le "Métro câble", une ligne de téléphérique incluse dans les transports en commun et faisant correspondance avec le reseau. Des kilomètres en cabines suspendues. Un dernier tronçon, toujours sur cable, au dessus d'une immense forêt, est payant (trois fois rien).
Le temps total du trajet en téléphérique est de 90 minutes. es-ce que cela existe ailleur?
L'entrée au site est gratuite.
Une guide, nous explique la configuration du parc et les différents secteurs.
Des vélos sont prêtés gratuitement au visiteurs qui le souhaitent.
A 12h, nous retrouvons la guide qui va conduire un groupe de quelques etrangers sur une petite randonnée de trois heures sur les chemins du parc.
Ses services sont aussi gratuits.
La balade commence sur une ancienne voie indigène pré-Colombienne restaurée, sauf quelques tronçons laissés en l'état.
La randonnée se poursuit par des chemins plus classiques. Points de vues sur la ville etc.
Peu avant la fin, la guide nous explique que nous avons accumulé de nombreuses énergies négatives... Il faut donc les éliminer. Les arbres vont s'en charger. Pour cela, chacun va enlacer un arbre, pendant une minute, en silence, détendu, pendant que l'arbre absorbe nos énergies negatives...
J'avoue que je n'ai rien ressenti de particulier, mais c'était suympa.
Pour finir, nous visitons les écuries des chevaux des gardes du parc. Ceux qui assurent la sécurité en patrouillant, jour et nuit, à pieds, à cheval, à moto ou à vélo, selon le terrain.
Très, bel espace naturel et belle journée.
Après 90 minutes de téléphérique, plus métro et un bus, retour chez Marta et Alberto.
Pour fêter enfin son retour en forme et remercier nos hôtes de leur accueil, Maria, propose de préparer et cuisiner le diner pour le lendemain... Un roti de porc farci au pruneaux.
C'est ainsi que va se terminer notre séjour dans cette ville et chez Marta, Alberto et leur fils Andres.

Depuis quelques années, la vie, dans Medellín à radicalement changé.
Aujourd'hui, c'est une ville, comme les autres grandes villes au monde.Les gens peuvent y vivre et le touriste, visiter.
Les truands sont toujours là. Le Week end dernier, selon le journal, 16 personnes ont succombé dans des règlements de compte, rien que pour Medellín.
D'après ce que nous ont dit des gens crédibles, le fléau, c'est la corruption. C'est ce qui mine la vie des habitants.
Il n'est pas nécessaire d'être un brigand, un mafieux, mais simplement d'avoir suffisamment d'argent pour graisser les pâtes de personnes bien placées pour que l'on adapte les règles et les lois à son profit...
Demain direction SALENTO.

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