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SALENTO
Sur la route du café de Colombie
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Samedi 16 novembre 2013

Salento, 3000 habitants, en plein triangle de culture du café Colombien et tout proche de la vallée de Cocora, l'unique endroit au monde ou poussent les plus grand palmiers devenus symboles de la Colombie... Beau village colonial coloré.
Le dimanche après midi, dans la rue principale une foule enorme déambulait, en toute tranquillité et sécurité.
Nous sommes, comme l'est Medellín, selon les informations exagérément dramatisées par le site du gouvernement Francais, en pleine zone "Zone orange", c'est à dire, une zone ou l'on ne doit se rendre que si motif imperatif...
Exagération d'une situation que les nombreux touristes Francais présents ici, constatent.
C'est du village que nous sommes partis, seuls et sans gardes du corps, pour une heure de marche dans la campagne, pour la Finca de Don Elías, une petite exploitation familiale ou l'on cultive un café de Colombie.
Nous sommes reçus par la fille du patriarche qui nous confie à son jeune fils, nôtre guide.
Nous allons en apprendre des choses sur ce petit expresso...
Ici, comme dans la plupart des exploitations Colombienne, on cultive Bio. Pas d'engrais chimique, que du compost, ni d'insecticides, des plantes répulsives sont plantées entre les rangs de café.
Le caféier est un arbuste dont on limite la hauteur à 2 mètres pour faciliter la récolte. Récolte qui ne peut être faite qu'à la main.
Il se fait deux récoltes par an et un caféier produit pendant une vingtaine d'années, au bout desquelles on l'arrache et une jeune plante le remplace. Le jeunot ne commencera à produire qu'à 3 ans.
Entre les rangs de caféiers, des bananiers. Tout ça fait un peu pagaille mais ils servent à faire de l'ombre, à retenir la terre lors des grosses pluies, et leur propre réserve d'eau assure l'humidité de la terre.
Le café de Colombie est un mélange d'arabica, grains rouge et en petite proportion, de café Colombien, jaune.
Curieusement, si on décortique un grain de café avant traitement, il est enveloppé d'une petite épaisseur d'une sorte de gélatine sucrée.
Il faudra de nombreux rinçages pour retirer cette matière douce. Si il en reste le café est fichu et suivra la route du mauvais café.
Une petite partie du café récolté est déclarée "Mauvais café". Il n'a donc pas droit à l'appellation Café de Colombie.
Il sera vendu au rabais, aux fabricants de cafés solubles... (Sans plus de commentaires)
Une fois séché dans des espèces de tunnels plastic, Il sera, grillé (Torréfié). soit avant exportation, soit dans les pays consommateurs,
J'ai demandé qu'elle est la meilleure méthode de filtrage : Haute pression, type expresso,, cafetière italienne, la bonne vieille chaussette, les machines à pression à dosettes... Tout est bon ou mauvais. Simple question de goût.
Alors que certaines exploitations proposent des visites guidées incluant des attractions qui n'ont rien a voir avec ce qui nous interesse, font payer 12 à 15 €uros. Nous avons payé chez Don Elías, l'équivalent de 2 €uros par personne. Juste le prix du café offert en fin de visite.

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